ville et culture

Le mac/val est le premier musée d'art contemporain en banlieue a Vitry-sur-Seine (94). Construit par Jacques Ripault et Denise Duhard, il ouvre ses portes en 2005. Plus d'un millier d'oeuvres des années 1950 jusqu'aux plus récentes y sont exposées, ce musée dispose de 13 000m² dont 4 000m² dédiés aux expositions permanentes et temporaires. Il comporte également un cinéma de 150 places, un centre de documentation, des ateliers-logements et un restaurant. Alexia Fabre, conservatrice en chef du mac/val, explique que : " Le mac/val, plus que jamais, est un lieu de vie qui favorise la convivialité, ou l'art et la vie se rapprochent dans un rapport d'étroite complicité entre les oeuvres, les artistes et les visiteurs. Pour cela, nous défendons un savoir faire qui reste très attaché à rendre l'art contemporain accessible au plus grand nombre."

source: liberation.fr; image: tourisme-valdemarne.com

Le Festival d'Avignon fut fondé en 1947 par Jean Vilar. C'est à l'occasion d'une exposition de peinture et de sculpture contemporaines, organisée dans la grande chapelle du Palais des papes, par Christian Zervos, critique et collectionneur, et le poète René Char, que Jean Vilar fut convié à présenter son premier grand succès public : Meurtre dans la cathédrale de T.S. Eliot. Habitué des petites scènes, Vilar, dans un premier mouvement, refuse car la Cour d'honneur du Palais lui paraît un lieu trop vaste et "trop informe" et il n'a plus les droits de la pièce.

Cependant, il fait une autre proposition : présenter trois pièces, en création : Richard II, un Shakespeare presque inconnu à l'époque en France ; Tobie et Sara de Paul Claudel, enfin La Terrasse de midi, deuxième œuvre de Maurice Clavel. Dès le premier Festival, en septembre 1947, le programme propose à la fois des œuvres méconnues du répertoire universel et des textes contemporains.

Le Festival a connu quatre grandes phases dans son évolution.

• De 1947 a 1963

• De 1964 a 1979

• De 1980 a 2003

• De 2004 a 2013

Pendant 17 ans, le Festival reste l'affaire d'un seul homme, d'une seule équipe, d'un seul lieu, et donc d'une seule âme. La volonté de Jean Vilar est de toucher un public jeune, attentif, nouveau, avec un théâtre différent de celui qui se pratiquait à l'époque à Paris : "Redonner au théâtre, à l'art collectif, un lieu autre que le huis clos (…) ; faire respirer un art qui s'étiole dans des antichambres, dans des caves, dans des salons ; réconcilier enfin, architecture et poésie dramatique".Jean Vilar s'attache une troupe d'acteurs qui viendra chaque mois de juillet réunir un public de plus en plus nombreux et de plus en plus fidèle. Ces jeunes talents, ce sont Jean Negroni, Germaine Montero, Alain Cuny, Michel Bouquet, Jean-Pierre Jorris, Silvia Montfort, Jeanne Moreau, Daniel Sorano, Maria Casarès. Gérard Philipe, déjà célèbre à l'écran, les a rejoints en 1951 ; il en est resté le symbole, avec ses rôles fameux du Cid (Corneille) et du Prince de Hombourg (Kleist).C'est en province que l'art théâtral se renouvelle par l'action de metteurs en scène, chefs de troupe, envoyés par l'État en mission dans ce qui était tenu, à l'époque, pour un désert culturel. Et Avignon devient autant le rendez-vous de ces pionniers que l'événement culturel de l'été. Si chaque édition est différente des autres, fondée sur une certaine diversité des regards, la création contemporaine reste au centre du Festival et de sa programmation, avec sa prise de risque et la confiance placée dans les artistes. La plupart d'entre eux créent spécialement des œuvres pour Avignon et son public, ce qui est la manière la plus aiguë d'interroger les esthétiques d'aujourd'hui. Ce « risque » artistique demeure une richesse du Festival, où les spectateurs, quels qu'ils soient et de quelque horizon, milieu, culture, pays qu'ils proviennent, puisent une si singulière excitation face à un classique revisité comme devant un texte d'aujourd'hui, face à une chorégraphie contemporaine comme devant une expérience d'installation visuelle. Le Festival d'Avignon offre au spectateur le plaisir de la découverte avec celui de la réflexion, faisant de la ville un forum d'où se dégage une atmosphère d'engagement dans son temps et du théâtre un espace propice au dialogue et aux débats, parfois passionnés, pour les artistes et le public.

Source: festival d'Avignon; histoire [en ligne]; disponible sur: http://www.festival-avignon.com/fr/History

En 2013, Marseille est pour un an, la Capitale Européenne de la Culture. Ce titre est l’occasion pour la ville de mobiliser et de fédérer un territoire autour de projets culturels et de booster le développement économique et social de la ville.
Le titre de Capitale Européenne de la Culture, créé en 1985 par l’Union Européenne, vise au rapprochement des peuples européens et à l’affirmation du rôle central des villes dans les domaines artistiques et culturels.
Depuis Athènes, en 1985, une trentaine de villes ont obtenu ce titre convoité, dont quatre villes françaises : Paris en 1989, Avignon en 2000, Lille en 2004. Cette année, Marseille et Kosice en Slovaquie sont désignées.

Ce rendez-vous de 2013 tant attendu par les Marseillais marque donc une étape importante pour l'avenir de la ville et une occasion de redorer le blason d’une cité trop souvent médiatisée pour ses faits-divers criminels.
Tout au long de l'année, la ville a proposer un programme d'événements culturels exceptionnels, d'expositions, de spectacles, de concerts d'ateliers, de fêtes populaires. Marseille s'est associée à des communes et à des agglomérations voisines pour porter ce projet. Marseille-Provence, c'est deux millions d'habitants, 130 communes et six communautés d'agglomérations.

Pour l’occasion, tous les hauts lieux de la cité vont être mis à contribution et organiser des événements toute l’année. Nombre d’entre eux sont d’ailleurs rénovés. Parmi les théâtres : de la Criée, l’Odéon, le théâtre Toursky.
Les musées comme le musée Borély, une fois rénové, servira d'écrin à différentes collections aujourd'hui dispersées dans plusieurs établissements. Le musée Cantini, situé en plein coeur du centre ville, est dans une phase de sécurisation et de modernisation de ses équipements pour accueillir les expositions temporaires de 2013.
La ville va devenir le décor de nombreuses manifestations. Le vieux port a entièrement été repensé à cet effet par l'architecte britannique Norman Foster et le paysagiste français Michel Desvisgnes.
Le bâtiment d’accueil de Notre-Dame de la Garde a été réaménagé pour accueillir le public. Un cinéma a pris place sur la Canebière.
Tous ces lieux prestigieux ont une histoire, des hommes, des artistes ont participé au prestige culturel de Marseille. Ses traditions ancestrales sont riches et variées.

Poésie urbaine, de proximité de performance, langage musical, rap a cappella
En anglais, slam signifie "claquer" et "lancer violemment" : on fait donc claquer des textes écrits sans concession.
Une autre traduction, rarement exploit est celle de "chelem", comme pour une compétition sportive ; les tournois de slam sont de vraies prouesses physiques ! 
Le mouvement est né dans un bar jazz de Chicago, Marc Smith. Lasspar concrétise cet art oral en organisant des tournois ou n'importe qui peut monter sur scène devant un public devenu juge.
Ce mouvement se développe dans les bars parisiens dans les années 1990. Quelques collectifs organisent, notamment le 129H. Aujourd'hui une discipline qui combine l'écriture, la moralité et expression physique. Un art qui se pratique sous forme de tournois ou de Slam Sessions travers toute la France.
La sortie et la mise sous les spotlights du 1er album de Grand Corps Malade ne fait qu'étendre la vague du slam. Certains puristes souhaitent revenir en arrière et rendre hommage aux griots, poètes musiciens des traditions orales et ancestrales en Afrique.
Le slam ne serait qu'une forme moderne des joutes oratoires.

Le CENTQUATRE est un lieu de production et de transmission, qui propose aux artsites des locaux de répétition, des résidences artistiques et au grand public des activités de pratique artistique - pour les habitants des 18e et 19e arrondissements (le CINQ) - et un programme pédagogique pour les 0-5 ans (la Maison des petits).

Un centre de résidence artistique
Plusieurs types de résidences peuvent être distingués, selon les modes de sélection, les durées et le type de soutien proposé par le CENTQUATRE. Dans tous les cas, les artistes en résidence s’engagent à ouvrir régulièrement les portes de leurs ateliers au public et à organiser des rencontres. Chaque année, un appel à projet est lancé qui permet de choisir des résidences longues (pouvant aller jusqu’à 10 mois), qui peuvent être soutenues financièrement par le biais d’une bourse d’un montant maximum de 1 500 euros nets et/ou d’une prise en charge des frais de séjour et de voyage pour les non parisiens.

Des espaces de répétition en location
D’une surface allant de 80 m² à plus de 200 m², les ateliers proposés à la location sont adaptés aux besoins de compagnies de spectacles vivants désireuses de disposer d’un espace de travail à Paris en continu et pour une durée déterminée, supérieure à deux semaines.
En 2007, un premier appel à projets avait permis de sélectionner neuf artistes. En 2008, 1.002 dossiers ont été étudiés suite à l’appel à projets, émanant de 76 pays. Treize d’entre eux ont été retenus pour des résidences qui commencent en 2009 ou en 2010.
Entre octobre 2008 et juillet 2009, 35 équipes artistiques ont pu ainsi bénéficier des 18 ateliers du CENTQUATRE, pour des périodes allant de deux semaines à dix mois. Les disciplines représentées durant cette période sont très variées, avec une dominante en arts plastiques et cinéma (mais aussi BD, danse, théâtre, littérature, paysage, architecture, musique, design, etc.). Parmi ces artistes, un péruvien, des espagnols, un africain du Sud, une allemande, un américain, des palestiniens.

Le musée du Louvre est l'un des plus grands musées du monde, il est situé au cœur de Paris. Le bâtiment est un ancien palais Royale construit par le roi Philippe Auguste en 1190, il prend naissance sous-Louis XV mais n'aboutira véritablement qu'avec la Révolution. Le musée du Louvre compte actuellement différentes collections très riches d'œuvres d'art provenant de civilisations, de cultures et d'époques variées. Il est riche d'environ 445 000 pièces (dont 140 000 œuvres graphiques), dont 35 000 sont exposés. Il est impossible de montrer les dessins plus de trois mois consécutifs pour des raisons de conservation. Le reste est composé d'œuvres secondaires, en mauvais état, ou de siècles archéologiques. Le Louvre propose de nombreuses expositions temporaires, dont beaucoup permettent de mettre en valeur les objets d'art ou les dessins qui ne sont pas en exposition permanente. Les expositions temporaires sont en grande partie financés par des entreprises, par exemple :
en 2005, le musé a également signée un accord avec le High Muséum of Art d'Atlanta aux états-Unis qui a permis au musé américain d'exposer pendant trois ans 142 œuvres du Louvre. Cela a permis d'obtenir une somme de plus de 5 millions d'euro pour la rénovation des nouvelles salles du mobilier du XVIIIe siècle. Des projets culturels et scientifiques sont également en cours entre les deux musées.
Le musé propose aussi des visites conférences et des ateliers pour les adultes et les enfants, et plus globalement un important programme d'actions éducatives. Le Louvre dispose pour cela d'outils performants dont un auditorium ose des conférences, des séances de lecture ou des concerts.
Pour 2010, le musée a ressue environ 8 500 000 visites (payantes, d'abonnée, gratuites).
2009 restera pour le Louvre une année symbole. Celle pour la première fois, la part des financements publics dans son budget sera passée sous la barre des 50 %. Le Louvre aura lancé le premier fonds de dotation français destiné a recueillir du matériel privée. Le budget 2009 s'estime a 230 millions et les ressources propres sont effectivement supérieures au financement public (52 % contre 48 %).
Depuis janvier 1996, l'entrée au musée du Louvre est gratuite pour tous le 1er dimanche de chaque mois. Cette mesure a permis ainsi de faire revenir au musée, les visiteurs nationaux, en effet, ce dimanche gratuit est le seul jour dans le mois ou les visiteurs étrangers sont minoritaires au Louvre. Le musée est gratuit pour les jeunes de 18 25 ans résidents dans l'un des pays de l'Espace économique européen, les demandeurs d'emploi et les bénéficiaires des minima sociaux (justificatif daté de moins d'un an) et les visiteurs handicapée et leur accompagnateur.
Entre le premier septembre 2004 et le 3 avril 2009, l'entrée du Louvre est devenue payante pour les enseignants et les artistes français qui ne sont pas membres de la Maison des Artistes et les artistes étrangers. En revanche, les employée de Total, entreprise m??e du musée du Louvre qui a financé la restauration de la galerie d'Apollon, ont un aces gratuit et illimité. Depuis cette date Le Passe éducation, entre en vigueur le 4 avril 2009 pour les enseignants des écoles, collèges et lycées, donne le libre accès aux musées et aux monuments, dont le Louvre.
En 2011, le musée accueille près de neuf millions de visiteurs par an.

L’art est un puissant vecteur d’émancipation et d’ouverture d’esprit. En ces temps de crise et de doutes, l’accès à la culture doit nous permettre de nous interroger sur notre lien aux autres comme sur la complexité du monde qui nous environne. La culture est un droit pour tous. Elle est un levier pour l’éducation à la citoyenneté et pour l’épanouissement de l’individu. Elle est aussi un divertissement fort qui permet l’évasion et le voyage. Une nouvelle saison culturelle est faite pour porter la créativité, l’émotion, le talent, l’audace, le plaisir au cœur de la ville et dans le quotidien de nos vies.